vendredi 16 mars 2012

Morning glory academy, paye ton teen comic


Le dernier Comic Box recommandait dans sa liste de lecture Morning Glory Academy, une série Image parue en France chez Atlantic BD. J'ai décidé de leur faire confiance, ils sont en général de bon conseil et la série a cartonné outre-atlantique. J'ai donc pris mon portefeuille à une main  et j'ai précommandé il y a deux semaines le comic en question, que j'ai reçu aujourd'hui.

Le format de l'album est bâtard, c'est en hauteur le format comics mais en largeur, ça lorgne sur la Franco-belge, encore un truc que je vais avoir du mal à ranger dans ma bibliothèque. Question papier, c'est du glacé type Delcourt. On nous annonce que c'est l'intégrale de la saison 1, on espère donc une suite assez vite, mais  c'est toujours le même problème avec les petits éditeurs, la publication  des volumes suivants est lié beaucoup plus que chez Panini ou Urban aux ventes.  

Il faut avouer que je ne connais pas les auteurs ( Nick Spencer- au scénario-, Joe Eisma - aux dessins-, Rodin Esquejo- aux couvertures). Quand j'ouvre une BD il faut que j'accroche au style, c'est pas le tout, car derrière des styles que je n'aime pas peuvent se cacher des chefs d’œuvres mais quand même...là je suis un peu déçu, c'est assez fadasse sur les couleurs et japonisant. Extrait

 
Passons à l'histoire, c'est donc une récit qui met en scène des gamins avec des pouvoirs spéciaux ( très original dans un comic, mais il faut aussi reconnaitre que c'est pour cette raison qu'on en lit) qui se retrouvent dans une institution un peu spéciale pour leur 16 ans. On est entre Breakfast club ( pour les heures de colle), les Nouveaux Mutants, Heroes ( pour la découverte des pouvoirs) et les teen movies d'horreur des 80's. L'action se déroule exclusivement au sein du lycée qui possède un certain nombre de lieux étranges.  Dans ce premier volume la direction n'est pas très claire et a clairement l'air de manipuler les étudiants. On y trouve un peu d'ésotérisme de pacotille ( des cultistes qui parlent latin), beaucoup de sang et des fantômes au style japonais. 

Les 180 pages sont vites lues, car si le comic cite les œuvres de Grant Morisson, il n'en atteint à aucun moment le niveau, les dialogues sont très classiques et ne demandent guère d'efforts, de nombreuses pages ne contiennent que des dessins ( avec un découpage cinématographique 3 bandes/pages). J'ai pas détesté mais j'ai pas trouvé ça terrible non plus, je prendrais sans doute le tome 2 pour voir la suite mais je ne le recommande pas à un acheteur occasionnel. 

Reste à savoir pourquoi Comic Box nous a incité à acheter ce volume, en faisant une petite recherche sur le net, j'ai découvert sur le site de Bodoi que le fondateur de Atlantic Bd est un ancien journaliste de Comic Box, copinage quand tu nous tiens. 




1 commentaire:

  1. Tiens, cela me rappelle un achat récent... Même problématique, même résultat. C'est Thermae Roma...

    RépondreSupprimer