jeudi 19 juillet 2012

Dreadfleet, c'est pas si mal, c'est même bien



Dreadfleet est un jeu de combat naval entre navires pirates dans le monde de Warhammer. Il est sorti en édition limitée à l'automne dernier et fut assez décrié à sa sortie, GW mis presque un an à l'écouler, on était loin de l'engouement pour Space Hulk.

Lors de mon dernier passage à Dijon, je suis passé au magasin  Games Workshop, histoire de prendre un pinceau qui va bien. Mais devant la caisse j'ai pensé qu'il serait bien que je prenne une pince de modélisme pour monter Dreadfleet et comme c'est un magasin où je ne passe qu'une seule fois par an, j'ai craqué. Rentré dans mes pénates, il fallait que j'essaye cette nouvelle pince hors de prix, j'ai donc sorti la belle boite qui dormait depuis février sur son étagère et je me suis mis à découper et monter les bateaux et les décors, j'avoue que j'ai pas mal galéré avec mes gros doigts mais au final le rendu est plutôt sympa, même non peint. J'hésite à me mettre en peinture, je sens que c'est un coup à tout saccager. Je verrai plus tard. Problème c'est que maintenant que c'est tout monté, vu la fragilité des voiles des navires, il va falloir une boite à part pour les gurines, ou investir dans de la mousse. Pour cette partie, on a enlevé les voiles non collées pour faciliter la manipulation ( ne vous inquiétez pas si vous ne reconnaissez pas le profil des navires).

Quand on a de si belles figurines sous les yeux, on a qu'une envie, les essayer. J'ai donc lu les règles et proposé à un de mes adversaires local de tester la bête.

Le tour se déroule de la façon suivante. Tout d'abord l'initiative ( 1D6 chacun). Ensuite la phase de statut où l'on gère les différents effets en jeu, et où l'on tire des cartes "Destin". La phase d'action où chacun des joueurs donne un ordre, se déplace, tire ou lance un abordage avec un seul navire, puis c'est à son adversaire.

Le tapis de jeu et les différents éléments de jeu
Le jeu est composé d'une campagne très scénarisée, nous avons donc commencé par le début, le scénario 1, chaque joueur à un navire et on doit faire des dégâts à l'autre. Rien de plus basique. Je fais rapidement le tour des règles avec lui mais comme c'est un fan de GW, les mécanismes de base ne lui posent aucun problème.


On installe donc le plateau en plaçant chacun une île ou une épave dans la zone centrale du tapis de jeu et on se lance ensuite à la baille. Le scénario stipule que celui a plus de 8 cartes de dégâts sur son navire a perdu. Mon adversaire joue la Grande Alliance ( les gentils), moi la flotte maudite ( les méchants). En fait c' est un duel entre les 2 vaisseaux amiraux, le Heldenhammer et le Naufrageur



Les premiers tours vont très vite, la phase de statut est réduite au strict minimum et nous n'avons pas encore de tirs à faire, on se contente de déplacer les navires pour être au contact. Puis je prend un dégât pas terrible du tout : Sainte Barbe, je dois tirer 1D3 dégâts +1. Je ne vais pas avoir de bol au dé et je vais tirer une première fois 4 cartes dégâts qui vont réduire ma vitesse, mon équipage et endommager ma coque.

La carte du vaisseau avec ses premiers dégâts


La phase de statut du tour suivant ne me sera pas profitable, je vais tirer à nouveau à cause de ma carte Sainte Barbe 4 cartes dégâts atteignant les 8 dégâts fatidiques. Mon adversaire remporte la première partie.




On remet donc ça avec une deuxième partie plus scénarisée. L'espadon, le navire au centre, doit récupérer son capitaine qui est prisonnier sur l'île centrale puis prendre la fuite. Il va être aidé par le Heldenhammer qui va venir tirer sur l'île remplie de morts-vivants. Le naufrageur rentre au tour 2 et la malédiction de Zandri au tour 3. L'île se comporte comme un escorteur fixe et peut tirer sur les navires mais pas sur l'Espadon tant qu'il n'est pas parti et comme pour partir il faut que l'île se prenne 2 dégâts, on va avoir besoin du Heldenhammer qui va faire son boulot, ce qu'il va faire sans souci. Mais les choses vont se compliquer par la suite, l'Espadon a son gouvernail coincé d'un coté et c'est pas celui qui arrange son propriétaire. Mais il va tirer des cartes Destin qui vont faire apparaître 2 monstres marins qu'il va coller à ma coque pour me bloquer. Il en profitera pour prendre la fuite couvert par le Heldenhammer qui va affronter la malédiction de Zandri. On va brûler, lancer des abordages pour le fun . Mon adversaire remporte aussi la seconde partie.



Le jeu est fluide et très fun à jouer. On pourra lui reprocher le hasard, introduit par les cartes et les jets de dés, mais cette mécanique permet d'introduire une large part d'imprévu qui rend l'ensemble très immersif quand on  joue. Je ne regrette absolument pas mon achat, le jeu m'a vraiment plu. J'avoue que j'ai pris plus de plaisir qu'en jouant à Space Hulk. Vivement la semaine prochaine pour la suite et le mois prochain où je dois faire un Week end gurine avec un autre pote, qui va être motivé, j'en suis sûr, après avoir lu ces lignes.

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