jeudi 30 janvier 2014

Space Empires 4X, les geeks sont légions



Les Geeks sont légions, dans toutes les villes où je me trouve, j'arrive toujours par hasard à en trouver un. J'ai pas donné de nouvelles au joueur ricain que j'ai vu au début d'année et lui non plus, je sais pas si je le reverrai donc, mais j'ai entretemps rencontré un geek français sur mon lieu de travail, plutôt un rôliste (il pratique Pathfinder par Skype), mais qui a joué à Full Metal, la Vallée des Mammouths et même à Squad Leader.

Après deux mois d'échanges en disant, oui il faut qu'on joue etc, hier soir on s'est enfin rencontré en face à face sur Space Empires 4X. Un jeu de GMT, sorti il y a 2/3 ans, qui est un remake d'un vieux.  jeu des années 80. Un wargame mais de SF, enfin on peut en discuter, il peut être considéré comme un warteau voire comme un jeu de plateau tout simplement.  Je l'ai trouvé d'occaz avec son extension à peine punché à la convention où je m'étais rendu en septembre à 40$.  J'en ai fait 2 parties solos contre les Doomsday machines, létales. J'ai bien aimé le système de jeu, extrêmement simple, mais qui renvoie à un univers de Hard SF ( comprenez sans magie, fantastique.etc..mais basé sur les technologies) basé sur les 4x  (exploration, expansion, exploitation et extermination) .  J'ai joué à Starcraft le jeu de plateau auquel je n'adhère pas vraiment, alors que là j'aime, plus austère certes, mais aussi plus amusant et plus équilibré.

    
Depuis 3 semaines, j'ai rangé mes plateaux et cartes, sans doute après avoir fait un OD suite à l'enchainement des parties solo de novembre/décembre, mais quel plaisir d'y revenir surtout face à un adversaire. Devant les tableaux il a eu un peu peur, mais en bon vieux geek, il n'a eu aucun mal à s'y mettre surtout qu'il a pratiqué ce genre de jeu sur PC, un fan de Master of Orion, un avantage qu'il exploitera au cours de la partie. 

Lui a été très pacifique au début et a colonisé tout ce qu'il pouvait alors, que renseigné par l'expérience de jeu solo, j'ai misé sur un développement colonial et militaire, qui a final n'a pas permis de développer correctement ni l'un ni l'autre, à la différence de mon adversaire qui a finalisé le premier aspect avant de passer au 2e. Il a eu les moyens de développer le mouvement, l'attaque et même la défense, là où j'étais en avance sur lui mais avec les seules carac de base, donc en fait moins fort...

Quelques photos des batailles de superflotte entre Croiseurs et Croiseurs de Bataille. La revanche est prévue dans 2 semaines, où je testerai donc un autre technique de développement

Mon Home Sytem, avec mes Miner, mes arseanaux et mes Vaisseaux Colonies

Mon vil adversaire s'en prend à une de mes colonies même pas développée au max, mais avant j'ai rasé un des siennes...remarquons la concentration de vaisseaux de guerre

On stacke, on stacke

Ma Planète mère sans défense....

ET voilà c'est fini j'ai perdu, les bleus ont envahi mon système  et réduit ma planète à l'état d’astéroïdes

lundi 27 janvier 2014

Vae Victis 115, Les Guerres de Bourgogne : Avant/Après


Les pions finalisés pour le jeu du prochain Vae Victis ont été publiés sur la page FB du magazine, comme j'ai fait partie des beta testeurs, je vous livre la comparaison





jeudi 23 janvier 2014

Heil Cthulhu! : Achtung! Chtulhu en VF chez Sans-Détour!



Mon amour immodéré d'Indy, du pulp et des nazis d'opérette qu'on dégomme façon Rocketeer  font que j'ai sauté de joie à l'annonce de la traduction d'Achtung Cthulhu chez Sans- Detour. Le concept? des Grands Anciens + des Nazis, la classe! Je crois que j'avais présenté cette version en Vo en citant aussi la référence de The Keep (La Forteresse Noire), un truc où des nazis en Roumanie découvrent un vilain monstre et meurent tous. Bref un grand niveau intellectuel mais beaucoup de fun. Vivement que j'ai ça entre les mains! 


mercredi 22 janvier 2014

Mighty KC's Comics, au hasard des anciennes routes




Hier je vous ai dit que j'étais allé au Delaware ce Week-End. Pour ce faire, on a évité les péages, histoire de prendre le pouls du pays.Il y a un côté N6/7 en France, je veux dire, le truc qui a été délaissé depuis que l'autoroute est arrivée. On était parti le matin et après un arrêt dans un bistro burger pas mauvais pour la viande mais dégueu pour le pain, ma moitié me dit, là un magasin de comics trop chouette, tu veux pas y aller? On l'avait déjà dépassé, et comme je savais qu'en y entrant j'allais y laisser un peu d'argent, j'étais moyennement partant, pour tout dire, encore raisonnable. Elle m'a répondu que j'allais le regretter que la devanture de la boutique valait le détour. Ok, ok, je fais demi-tour, la boutique se dévoile à mes yeux. 


Ça s'appelle Mighty KC's comics. Pur bonheur que de voir cette bicoque, le genre de truc pour lequel je suis prêt à devenir pauvre, changer de métier et rester de ce côté de l'Atlantique. 


Et puis mes filles qui s'y mettent, car je crois qu'elles aiment autant que moi désormais rentrer dans ces boutiques., super, on veux venir. D'habitude je leur offre le dernier numéro de My little Pony, mais là c'est la consécration, elles disent que non, elles veulent "des vrais magazines comme papa". La grande prendra Batman chronicles vol. 4, la petite un crossover entre Superman, Batman, Bug Bunny et Daffy Duck. 




Moi je rattrape mon retard en achetant une belle édition du dernier arc de Batman, Death of the Family. La jaquette en plastoc c'est la face découpée du Joker, la Harcover ne présente le Joker écorché. Ça fait du bien de retrouver après 6 mois d'arrêt complet la série phare de Batman. Du coup je rattrape presque le Batman Saga du mois. 







Ils avaient aussi des comics pas cher à 50 cents, des raretés à plusieurs dizaines de $$$, des figs et des statues. Trop la boutique qui est une bonne surprise, surtout que je ne savais pas où j'étais ne naviguant qu'au GPS, sans carte. Grâce à la carte de visite, j'ai brisé la magie, je sais que j'étais dans la Banlieue Nord de Baltimore, à Fallston (MD), au 2807 de Belair Road.

mardi 21 janvier 2014

Salut, je suis au Delaware, en Wayne's World Style















Après le pont G.Washington à NY, on continue de visiter les endroits débiles qui seuls peuvent faire fantasmer les geeks, aujourd'hui le Delaware. 

C'est un paradis fiscal, mais plein de pauvres, plein de types qui ont des caravanes comme Eminem dans 8 miles, mais c'est aussi des superbes plages. GIGATEUF! 

jeudi 16 janvier 2014

La machine à remonter dans les 90's, l'omnibus New Warriors




Quand j'étais à New York, chez Midtown Comics à Times Square ( faut que je vous montre les vidéo un de ces jours), dans leur gigantesque stock, j'ai découvert l'omnibus New Warriors. C'est pas une nouveauté, mais comme je ne suis pas du tout la VO, je ne savais pas que c'était sorti. Comme je commence à être en manque, sérieux, je regardais. Le prix m'a dissuadé de le prendre, 100 $ le bestiau, ça commence à faire. C'est vrai qu'il fait plus de 1000 pages, mais quand même.



Rentré chez moi, j'ai évidemment regretté de ne pas l'avoir pris. The New Warriors est une des séries qui m'a fait plonger dans le monde des comics un jour de mars 1993. J'avais adoré Night Trasher dans les épisodes, je viens de vérifier, 16 et 17.  Même si j'avais alors pris l'histoire en cours, j'étais subjugué. Je voulais en savoir plus, ce que je pu faire grâce aux albums des années passées regroupant plusieurs numéros.  J'ai suivi, ardemment suivi, gentiment suivi, puis ça s'est arrêté. Pourtant je n'ai pas oublié cette série, quand je me suis à Heroclix en 2008, je me suis même fait un team NW, pour le souvenir, sans savoir qu'on pourrait rééditer cela un jour.

Toujours à regretter, je zieute sur le net. Et là je le trouve à 35$ port compris, un tout petit peu abîmé, mais rien de grave. J'ai sauté le pas, car parmi toutes les VO que je pourrais acheter, je prends ce qui ne sortira sans doute pas en France: genre Batman, ça vaut pas le coup, vu la production Urban mensuelle.

Reçu hier. C'est lourd, très lourd, ca craint pour ma future valise. Depuis, je ne le lâche plus, je retrouve avec le même plaisir les dessins de Bagley ( je ne regardais pas qui dessinait à l'époque), les scénarios de Nicieza, lui je connaissais son nom pour avoir savouré son travail sur X-Force...A propos de cette dernière série, l'omnibus est génial car non seulement il présente les 26 premiers numéros des New Warriors mais aussi des épisodes de la série de Cable et Rocket, des Spider-Man ou autres qui permettent d'apprécier à leur juste valeurs tous les mini-crossovers . C'est top. 

Avec le recul, je saisis pourquoi, ado, on ne peut qu'adorer cette série. C'est tellement cliché et évident. Des jeunes dont les Vengeurs se foutent, qui affrontent des méchants de seconde zone. Bref des super-héros presque normaux, contrairement aux autres franchises Marvel, où l'on ne trouve que des génies. Aujourd'hui c'est avec nostalgie que je vois un Nova qui n'est pas encore un guerrier galactique, un Speedball qui n'est pas Penance. J'ai lu des tas de comics, il y a en plein dont je ne me rappelle pas, mais le scénario autour des origines de Night Trasher, je m'en rappelle et même si je me souvient des trahisons à venir, je me delecte à chaque page de l'ambiance. 

J'en oublie la VO, c'est bon d'avoir passé un peu de temps ici, cela aura le mérite de me permettre d'accéder à ces tomes invendables chez nous.

dimanche 12 janvier 2014

The Art of Brick, par Nathan Sawaya, du Lard ou du L'ego ?




Dimanche aprem, faut se bouger un peu pour reprendre un rythme et redynamiser ce foutu blog. J'ai pas encore tout dit sur NY. Dans l'ordre on va commencer par l'expo The Art of Brick que vous pouvez voir pour 25 boules par personnes à Discovery Times Square. 

Vous êtes accueillis par une video de Sawaya avec un bien beau brushing qui vous dit qu'il était avocat, qu'il gagnait des millions, mais que voilà, il était pas fait pour ça, donc il a commencé à s'exprimer avec des briques ( notez qu'il aurait aussi pu le faire avec des pavés, mais non). Il nous dit c'est formidable et puis en plus ne plus bosser au bureau etc...Il faut que nous aussi on fasse pareil et qu'on réveille le punk  l'artiste qui est en nous. Les familles qui sont présentes, car on y amène d'abord ses mioches, sont ravies, et oh que ca va être bien.

Première salles, alors c'est vrai que pour l'AFOL que je suis, ça envoie du lourd, on est impressionné, mais bon pas de l'art faut pas déconner non plus, il se contente des reprendre des œuvres connues et de les refaire en allumettes, n LEGO, un truc de dîner de con. Alors je sais que j'ai ce côté là, mais je vais pas vendre ma video et mon discours de connard brushinguisé pour autant. Extraits:

Le baiser de Klimt

les romantiques boches

des natures mortes

le cri de Munch

la broderie de Bayeux

ta mère


VErmeer

les trucs jap connus


les impressionnistes français

Les Grecs



David par une des tortues ninjas



Degas

et la fontaine de Duchamps car le monsieur est très moderne
Allez on passe aux créations du Monsieur, histoire de voir ce qu'il a dans le ventre:

 Ca j'ai bien aimé, j'ai trouvé la capture des couleurs dans la peinture assez bien foutu


L'oeuvre la plus connue, il n'hésite pas à mettre ses entrailles sur la table, un espèce de rapport à l'enfance et le déchirement de l'âme. On sens l'avocat qui joue aux LEGO


Son plus grand cauchemard, la disparaition de ses mains. J'aime bien, leur présence sous forme de lego/liquide, je sais pas c'est assez SF. J'explique pas plus, vous voulez pas une dissert' quand même


Un autre jour où il devait faire ses compte et se dire que sa montagne de pognon ne montait pas assez vite.

Hommage à la statue, la liberté serait-elle plus vivante de ce côté de l'Atlantique, non je vous ai dit pas de dissert' bande de connards


 A la fin tout le monde prend un brique et mets son nom dessus et avec il va faire une nouvelle œuvre d'art, que c'est bo, ca m'en tirerait un larme. Allez cherchez Charlie


La boutique où je n'ai rien acheté, mais avec beaucoup de littérature sur les Lego, du coup, la photo c'est pour les références.

Il s'est un peu rattrapé le bonhomme, même si le lieu de l'expo et la video me font douter de la sincérité de son côté artistique. Nan, on peut pas dire, j'en aurais eu pour mon argent, mais je m'attendais à un truc plus arty, plus New-yorkais et surtout plus indé.

Celui-là, il est fait, next